Neuromanité, en route vers notre destination

 

 

« L’égoïste se dit en substance : « À chacun de construire son propre bonheur. Je n’ai rien contre votre bonheur, mais ce n’est pas mon affaire. » Mais, répétons-le, nous ne sommes pas des entités autonomes et notre bonheur ne peut se construire qu’avec le concours des autres. »

– Matthieu Ricard

 

Le cerveau humain est complexe, le corps humain est complexe. Pour comprendre les comportements humains et apaiser la détresse, il est essentiel de réunir notre environnement, nos émotions, nos pensées, nos croyances, notre bagage familial. Il est essentiel de considérer l’être humain dans son unicité.

Lorsqu’on se penche du côté de la biologie cellulaire, il est démontré qu’une cellule tente de maximiser son intelligence. Lorsque les cellules atteignent leur maturité, elles se regroupent pour former des communautés multicellulaires. Selon la théorie de l’évolution, ce sont ces avantages de la vie en communauté qui auraient mené à des colonies de milliards de cellules jusqu’à former l’être humain. L’être humain est par conséquent constituer de cellules et donc composé d’une communauté cellulaire. L’évolution dépend de l’interaction entre les espèces. L’éthologie démontre également que la vie en communauté se retrouve à toutes les échelles de l’évolution.

Ainsi, contrairement à ce que certains peuvent penser, l’empathie vient naturellement à notre espèce. L’altruisme est primordial à la survie des espèces, celle de l’homme comprise. L’humanité entière en dépend. Selon Bruce Lipton, si nous prenons conscience que l’humanité est notre destination, on travaille pour la communauté et celle-ci nous le rend. Il est alors possible d’aller plus loin, ensemble. 

Une destination complexe mais combien plus riche et profonde qu’un chemin vers une destination individualiste…